Posté dans Soap le mai 6, 2010 par lepetitpardon
C’était, je t’aime petit pardon mais comme avant, qui es-tu ?
Je suis le risque à prendre quand les yeux nous injectent leurs images
Je suis l’héritage qu’une femme ne laissera pas ouvert, seulement si elle y prend garde
Je suis un peu ce poète fou qui s’invente des histoires mémorables sans gloire
Je suis la miséricorde que l’on accorde aux jeunes vierges laminées
Je suis certainement très vieux et usé parce que la vie use et vieilli
Je suis cette tranche de curiosité que l’on indexe à taux forts
Je suis les repentirs d’un monde pacifique cultivant ses regrets
Je suis ce florilège que l’on perd et que l’on égard en vrai
Je suis la multitude de tes serments qui n’ont pas de prix, regarde
Je suis le trou que l’on combine à l’ouvrage sans grands efforts
Je suis l’arme comme elle dit, au dos de son étoile
Je suis un livre ouvert refermé sur lui-même
Je suis court, ne suis jamais concis, amour et maladresse, du pareil au même
Je suis la tension exaltée que rien ne défend, ni ne soulage
Je suis l’heure avancée qu’on ne pend jamais aux poignées
Je suis cet instant chaleureux que l’on regarde avec nostalgie
Je suis l’incompréhensible méninge, celui qui tricote très vite
Je suis l’agora des bilans mitigés, des calculs ardus
Je suis propre sur moi plus que dans nos têtes
Je suis le sourire enchanteur d’une voix sans équivoque
Je suis le double du son de la cloche, entends-tu ?
Je suis ébranlé quand on me tient de travers comme un verre dans le nez
Je suis la face qui ne dit jamais pile et perd une foi sur deux
Je suis le petit pardon, plus grand dans l’idée que dans le mensonge
Je suis ce que tu fais de moi, c’est-à-dire
Rien.
http://lepetitpardon.wordpress.com/
Le Petit Pardon ????
C'était
C'est
et ce sera ...
à laisser fondre dans la bouche
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