Je n’ai que toi
et tes yeux qui auscultent
quand les miens se referment
et ta langue qui s'agite
quand la mienne se scelle
Je n’ai que toi
qui touches à chaque fois
mes rêves évanouis
et les soumets conquis
à ta musique interne
Je n’ai que toi
pour assouvir ma quête
pour insuffler dans chaque jour éteint
un étrange courant
embaumé d’étincelles
Je n’ai que toi
pour sentir tout au bord
palpiter éthérée
cette âme vulnérable
qui m’échappe toujours.
Je n’ai que toi.
Et dans ce face à face,
intouchable étranger,
c’est doucement
que je me quitte.
mercredi 17 mars 2010
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