24 octobre 2009
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Hélas
pour les ballets nocturnes sous un voile de brumes sanguinaires
Voici venu le temps de la fin des voûtes étoilées et des embûches divines
Voici que s’affiche la disparition acharnée du frisson et de l'infini
L'autre
Celui d'à travers le miroir
Aux reflets brisés
Détournements exponentiels de nuit
Fuite programmée d'altitudes
Brocéliande, ma soeur, ma frontière
SOS SOS SOS
Comme un cri qui plonge
et joue à cache cœurs
la noirceur est si belle
l'œil tant dilaté
On courtisait alors, toi et moi, l'univers
et tu prenais ma main
de peur de te perdre.
Hélas
pour les ballets nocturnes sous un voile de brumes sanguinaires
Voici venu le temps de la fin des voûtes étoilées et des embûches divines
Voici que s’affiche la disparition acharnée du frisson et de l'infini
L'autre
Celui d'à travers le miroir
Aux reflets brisés
Détournements exponentiels de nuit
Fuite programmée d'altitudes
Brocéliande, ma soeur, ma frontière
SOS SOS SOS
Comme un cri qui plonge
et joue à cache cœurs
la noirceur est si belle
l'œil tant dilaté
On courtisait alors, toi et moi, l'univers
et tu prenais ma main
de peur de te perdre.
Il fallut un vingt-quatre octobre pour appréhender la profondeur de l'absence.
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